TMPT seuil ou tranche ?

Cet article s’adresse à ceux qui ont déjà lu :

©️Olivier Dusong 2024


Version 1 du 13.10.2024


Pour appliquer le rasoir d’Occam, je pourrais dire que la TMPT représente la frontière entre la perception du temps et son absence. Il serait donc nécessaire de dépasser la TMPT pour produire le stimulus capable de déclencher la perception du temps. Comme au cinéma, où une seule image projetée ne permettrait pas de percevoir le mouvement, je peux affirmer que la “tranche minimum de perception temporelle” (TMPT) dépasse le PFT et en émerge.


Cependant, si tout ce qui se situe en dessous du seuil de la TMPT devient imperceptible, alors le PFT devrait commencer directement à cette limite inférieure, et “l’horizon temporelle” devrait être placé au niveau du seuil de la TMPT.


Dans cette logique, je pourrais renommer la TMPT en “horizon temporelle” et envisager de supprimer le terme PFT de mon vocabulaire, le remplaçant par la TMPT en tant que seuil unique. Mais si la TMPT est un seuil, je ne devrais plus l’appeler “tranche minimum de perception temporelle”, car cela impliquerait qu’il y a déjà une perception, et que le seuil de “l’horizon temporelle” a été franchi, produisant une durée suffisante pour générer un stimulus sensoriel. Si on ne prend qu’une seule TMPT, on obtient alors l’équivalent d’un flash, précisément parce que la TMPT émerge du PFT. Tandis que le PFT est la frontière où la conscience temporelle s’efface complètement derrière la ligne de l’horizon temporelle.


Le PFT apporte donc une nuance subtile à la TMPT, indiquant que ce n’est qu’après avoir dépassé “l’horizon temporelle” que la TMPT peut réellement se manifester. La TMPT succède au PFT.


Cependant, si l’on se situe même légèrement en dessous de la TMPT, on entre déjà dans le PFT.


La TMPT devrait être considérée à la fois comme le premier instant où une action franchit la ligne de l’horizon temporelle et comme une frontière ultime de cet horizon.


On pourrait alors dire que la TMPT est légèrement plus longue que le PFT, car étant déjà une tranche de perception, elle doit nécessairement en être sortie.



Ainsi, pour que les objets soient perçus en mouvement, ils doivent dépasser ce seuil du PFT et parcourir une distance suffisante pour émerger à notre conscience en tant qu’événement “temporel”. Si une action est trop brève, elle reste derrière le PFT et n’est pas perçue. Le PFT permet ainsi d’expliquer l’émergence de la conscience temporelle, mais il soulève également des interrogations sur la manière dont l’horizon temporel est atteignable, que ce soit par le “Parcours Éternel des Moitiés Restantes” (PE/MR) ou depuis le “passé 6D”.


Si le temps est une illusion due à nos limitations perceptuelles, le PFT pourrait bien en être l’origine. En revanche, si le temps est réel, le PFT, bien qu’utile pour expliquer notre perception du temps, n’aurait pas d’influence sur son écoulement dans le “temps endroitique”.



En somme, si j’ai introduit l’idée de l’horizon temporel, c’était pour dépasser l’idée que la TMPT devait être une durée, en avançant qu’elle n’en est pas une, puisque le déplacement est relatif au PFS, qui n’apparaît que dans les "fenêtres de vie", proportionnellement à notre stature. Pendant longtemps, j’ai pensé que l’infiniment petit faisait partie de la 5D. Il suffirait alors d’adopter la stature de la 5D pour réaliser que le mouvement et la localisation deviennent impossibles dans l’ultime dimension de l’univers sans bord. Le PFS avait une importance capitale pour indiquer que le mouvement par rapport à la 5D ne pouvait pas exister et pour souligner que l’endroitie, à son état présent, n’est que relative à la portion de l’univers que nous observons, selon notre stature et notre "fenêtre de vie".


Tout cela engendre l’illusion du fini, car nous ne pouvons percevoir la 5D qu’à travers notre stature et notre "fenêtre de vie", qui segmente la spirale d’EterniGo en 3D et 4D.


Ainsi, selon cette théorie, le moment d’émergence de la TMPT dépendrait de l’horizon temporel, qui sépare le monde visible de l’invisible en fonction des paramètres précédemment évoqués.


D’après cette théorie, c’est à cause du PFT, du PFS et de la "fenêtre de vie" que nous voyons le mouvement apparaître sous sa forme tridimensionnelle, ainsi que l’endroitie.


Cette théorie était particulièrement pertinente dans le cadre de la 5D et s’appuyait sur le CMB pour justifier une certaine symétrie. Cependant, avec la spirale 3D, si le "temps endroitique" était remis en question, le doute s’est largement installé.


La véritable question aujourd’hui est de savoir si l’univers est effectivement un "univers bloc", où les 3D et 4D seraient des illusions holographiques de notre conscience limitée, ou bien si, au contraire, le temps et la trame 3D sont factuels. Dans ce cas, le PFS, le PFT et la "fenêtre de vie" n’auraient aucun pouvoir pour contester cette réalité.


Il est difficile de trancher la réalité des choses, car les deux hypothèses restent envisageables.



Par exemple, si l’univers est un hologramme, comme proposé par Stephen Hawking, alors dans "l’expérience du mur", c’est précisément parce qu’une infinité de PE/MR échappe à nos TMPT que l’illusion du mouvement, et donc des 3D, apparaît. Sans cela, il n’est même pas certain que l’endroitie continuerait d’exister.


L’expérience 5D, qui me permettait initialement d’explorer l’infini sans bord, semble désormais limitée face à la nouvelle compréhension apportée par la spirale 3D. En effet, l’idée que, dans la 5D, tous les points de l’univers pouvaient se rejoindre en un même endroit perd de sa pertinence lorsque je considère que, dans la 3D, cette spirale ne peut être déroulée à l’infini.


Cela remet en question l’utilité de l’expérience 5D dans son rôle initial.


De plus, l’utilité du PFS, qui était auparavant cruciale pour montrer que l’arrivée de l’EterniGo dépendait de notre stature, perd également de sa pertinence si la "Spirale 3D" révèle une nature asymétrique de la 5D. Dans ce cadre, "A", "B" et "C" seraient des points uniques de l’endroitie, remettant ainsi en cause les anciennes interprétations.