Version 2 du 13.11.2024
©️Olivier Dusong 1998-2924
L’idée de l’« univers bloc » repose sur une vision du temps qui n’est pas linéaire mais qui coexiste sous forme de tous les moments, passés, présents et futurs, dans un même bloc figé. Cette hypothèse découle des théories de la relativité d’Einstein et de la formulation de l’espace-temps par Minkowski.
Dans cette perspective, passé, présent et futur existent simultanément, comme une sorte de bloc statique avec des variations en fonction de la position d’un observateur. Autrement dit, chaque événement de l’univers est déjà inscrit quelque part dans le tissu de l’espace-temps, et la notion d’écoulement du temps devient une illusion liée à notre perception limitée.
On peut illustrer cela par l’expérience de pensée du père
Dans l’univers bloc de la relativité, un père parti en 2024 pour un voyage proche d’un trou noir pourrait revenir sur Terre en 2124, après que cent ans terrestres se soient écoulés. Ses enfants, devenus centenaires, le verraient toujours au même âge qu’à son départ, par exemple 27 ans, en raison de la dilatation temporelle causée par la proximité du trou noir. Ils auraient l’impression que leur père a “voyagé dans le passé” en revenant inchangé physiquement, alors qu’eux ont vieilli.
Cependant, cela ne signifie pas qu’ils seraient face à une version passée de leur père, car pour lui, le temps aurait également continué à s’écouler, même si son expérience temporelle aurait été différente de celle de ses enfants restés sur Terre. La relativité montre que chacun conserve son propre écoulement temporel, bien que le temps s’écoule plus lentement pour celui qui se trouve près du trou noir.
Cette expérience de pensée montre que même si en relativité le temps peut changer de vitesse selon la position ou la vitesse d’un observateur, la relativité n’inverse jamais son sens qui reste toujours dirigé vers le futur. Le passé reste passé, et le futur, futur et il ne se confondent jamais contrairement à l’hypothèse de l’univers bloc.
Le père ne pourra jamais revenir d’un tel voyage plus jeune que lorsqu’il est parti, et il en serait de même dans le référentiel terrestre : il reviendra plus âgé que lors de son départ. Cette expérience de pensée montre qu’en relativité, le temps peut s’écouler plus ou moins vite sans jamais s’arrêter complètement, et cela dans tous les référentiels. Elle montre aussi que, si la relativité permet de voyager vers le futur, elle ne permet pas de revenir dans le passé.
Ainsi, ma réflexion m’amène à penser qu’il existe une erreur de raisonnement à corriger dans la théorie de “l’univers bloc” proposée en relativité. Selon mon raisonnement, il serait erroné de croire qu’en relativité le passé, le présent et le futur cesseraient d’exister puisque objectivement le temps continue de s’écouler dans tous les référentiels. La relativité n’inverse ni n’annule le temps.
Si, en relativité, le temps continue toujours à s’écouler, quel que soit le référentiel, il me semble que l’idée de défendre l’univers bloc par cette théorie échoue. Un véritable « univers bloc » ne devrait pas simplement montrer des ralentissements ou des accélérations du temps vers le futur, mais plutôt voir toute action temporelle disparaître, ce qui ne sera jamais le cas en relativité.
En revanche, avec les trois postulats du vide, je crois avoir pu démontrer que l’univers devait exister différemment, en intégrant deux dimensions supplémentaires : la 5D de l’infini et la 6D de l’éternité.
Contrairement à la 4D, où toute action a un début et un terme, la 6D n’a aucun commencement et se représente par une spirale qui s’enroule indéfiniment. Dans cette dimension sans début, tous les événements du passé, présent et futur se situent simultanément au même « non début », ce qui signifie que dans la 6D, le temps est figé. Cela rend l’idée d’un « univers bloc » réellement probable. Si le temps est malléable en relativité, il cesse d’exister en une instantanéité éternelle dans la 6D. La 6D se distingue ainsi fondamentalement de la 4D de la relativité, où le temps peut ralentir ou accélérer sans jamais disparaître complètement. En 6D, le temps et la chronologie perdent tout sens.
Dans la 6D, tout existe simultanément dans un véritable « univers bloc », sans « flèche du temps » ni écoulement linéaire. Au « non début » de l’éternité 6D, passé, présent et futur coexistent en un seul bloc figé. Cet « univers bloc » est fondamentalement différent de celui envisagé par la relativité, où le temps varie en fonction de la vitesse, mais où il persiste toujours. La 6D introduit une réalité intemporelle, où les notions de moments ou d’époques disparaissent, et où cause et effet se superposent, non pas en une succession plus ou moins rapide, mais comme une réalité intemporelle.
Les concepts de « non début » et de « jamais commencement » sont centraux ici. Dans la 6D, que ce soit dans l’infiniment court ou dans la « Spirale d’EterniGo », il n’y a ni commencement ni fin, mais une simultanéité éternelle où chaque « instant » existe en dehors de toute séquence temporelle.
La grande différence entre la relativité et la TMPT, liées à la 4D, et la 6D est que dans cette dernière, la temporalité n’est qu’une illusion issue de la limitation de notre perception. La relativité et la TMPT décrivent un temps qui s’écoule, même s’il peut être ralenti, accéléré ou fragmenté. En 4D, le temps est perçu comme un mouvement modulé selon les référentiels, alors qu’en 6D, chaque lieu et événement coexiste simultanément sans progression linéaire. Là où la relativité et la TMPT s’intéressent aux variations du temps, la 6D évoque une réalité intemporelle, perçue uniquement à travers les « fenêtres de vie » des observateurs 4D. En 6D, il ne s’agit plus de perception, mais d’une structure fondamentale où cause et effet coexistent sans progression temporelle.
Cela me mène à l’hypothèse suivante : la relativité et la TMPT, bien qu’elles proposent des visions fascinantes du temps, sont limitées par leur perspective en 4D, où le temps reste linéaire. La 6D transcende le temps, le rendant obsolète. Cette « immuabilité » en 6D introduit un concept fondamentalement différent de tout ce que la relativité et les TMPT offrent. En 6D, il n’y a ni passé, ni présent, ni futur, mais une simultanéité éternelle.
Cette immuabilité ouvre la voie au concept du vortex 6D, permettant un déplacement instantané à travers l’espace-temps, sans linéarité ni distance physique, car dans la 6D, l’espace et le temps ne sont que des projections mentales. Le vortex devient alors une porte pour transcender cette illusion et accéder à tous les points de l’univers sans contrainte temporelle ou spatiale.