Métaphore du Tempovect

©️Olivier Dusong 2024


Pour expliquer mon idée du Tempovect, j’ai imaginé une métaphore. Imaginons le flux temporel comme un fleuve, représentant l’écoulement du temps. Le Tempovect, quant à lui, serait un pont suspendu au-dessus de ce fleuve, symbolisant le point où le flux temporel devient actif dans notre perception 4D.


En aval du pont se trouve le flux temporel, tel qu’il se manifeste après avoir été engendré par le Tempovect. Ce flux correspond à ce que nous percevons comme le temps qui s’écoule. En amont du pont, c’est le flux temporel futur, encore incertain. On ne sait pas si ce futur existe déjà dans une autre dimension, comme le propose la 6D, ou s’il n’existe pas encore et doit se former pour exister. Mais pour cette explication, j’imagine que le futur n’existe pas encore et doit être constitué.


Nous organisons alors une course spatiotemporelle dont le départ se fait sous ce pont, avec deux jumeaux et un photon. Au signal du top départ, les trois concurrents commencent la course. L’un des jumeaux se laisse porter par une bouée, emporté par le flux du fleuve vers l’océan. Son frère, dans un bateau, lutte de toutes ses forces contre le puissant courant du flux temporel, engendré sans cesse par le Tempovect.


Cependant, bien qu’il n’arrive pas à atteindre la vitesse de la lumière, il est peu à peu emporté par le flux du temps, mais beaucoup plus lentement que son frère. Le photon, lui, est le seul concurrent qui échappe au flux temporel. Se déplaçant à la vitesse de la lumière, il reste sous le pont, à l’endroit précis où le flux temporel émerge. Il ne bouge pas dans le fleuve, car il est toujours exactement à l’endroit où le Tempovect génère le flux temporel, mais où ce dernier n’a pas encore eu le temps de s’écouler. Ainsi, le photon, collé au Tempovect, ne perçoit aucune progression temporelle. Il ne vieillit pas et reste suspendu sous le pont du Tempovect.


Comme le prévoit la relativité, pour le photon, il n’y a plus de passé, de présent ni de futur, car il est parfaitement synchronisé avec le Tempovect. Si l’on imagine être à la place du photon, dans son référentiel, le temps n’existe pas. Bien que le photon ait une durée de vie limitée entre son émission et son absorption dans notre référentiel sublumique, dans son propre référentiel, il se voit à la fois émis et absorbé. Il n’y a pas de passé, de présent ou de futur pour lui. En ce sens, il pourrait être perçu comme existant dans un “univers bloc”, où il est partout à la fois, une notion proche de l’omnilocation que l’on a évoquée en 6D.


Le photon est donc suspendu, hors du temps, dans cet instant figé où passé, présent et futur se confondent.


Le jumeau sur la bouée, emporté par le courant, avance rapidement vers l’aval. Emporté plus vite par le flux du temps, il vieillit plus rapidement que son frère, qui lutte contre le courant. Ce dernier, bien qu’il soit aussi affecté par le temps, le fait plus lentement en raison de sa résistance au flux temporel. Le temps semble donc s’écouler plus lentement pour lui, mais il n’échappe pas au passage du temps : il se déplace simplement plus lentement dans le flux.


Les deux jumeaux, chacun dans son propre référentiel temporel, constatent qu’ils vieillissent à des rythmes différents.


Cependant, puisque, dans un même présent où le flux du temps est généré par le Tempovect, les deux frères ne vieillissent pas à la même vitesse, il y a deux façons d’interpréter cela. Soit le temps ne s’écoule pas de la même façon partout (comme le propose la relativité), soit ce n’est pas que le temps s’écoule plus ou moins vite, mais c’est l’expérience du temps qui va changer en fonction de notre interaction avec le flux global du Tempovect. En d’autres termes, c’est la manière dont nous interagissons avec ce flux qui détermine si nous sommes emportés par lui ou si nous résistons à lui par notre mouvement spatial.


Ces deux interprétations de la relativité ne s’opposent pas. Autour de la Terre, les heures du jour changent tout autour sans que cela n’empêche tous les êtres terrestres de vivre dans le même présent. Il en va de même avec le Tempovect et le temps relatif. Ces deux observations ne sont pas contradictoires, elles sont toutes deux justes et se complètent.


Ainsi, la théorie du Tempovect explique cette distinction. Le temps relatif des observateurs dans le fleuve existe, et le temps du flux global aussi, sans quoi la relativité ne serait pas possible. Ces deux temps, le temps relatif et le temps du Tempovect, sont donc les revers d’une seule et même réalité temporelle.


Le Tempovect propose alors de les distinguer clairement comme la cause principale de la relativité.


Le frère sur la bouée, emporté par le courant, traverse une section du temps plus rapidement que son frère qui lutte contre le courant, mais tous deux partagent le même présent dans le référentiel du Tempovect. Leur différence d’expérience du temps est liée à leur interaction avec ce flux universel. Ce phénomène de vieillissement relatif met en lumière l’interaction entre la relativité restreinte et le concept du Tempovect : vu sous l’angle de la relativité, le temps n’est pas absolu, il dépend de la vitesse de l’observateur par rapport au flux global du temps. Vu sous l’angle du Tempovect, cependant, tous ces phénomènes se déroulent dans un même et unique présent. Et c’est dans cet unique présent que les deux frères vivent des fluctuations importantes de l’écoulement du temps.



Ces deux paradigmes ne s’opposent pas, mais au contraire coexistent et se complètent. Sans le flux constant du Tempovect, bien que la relativité sache parfaitement prédire que le temps ralentit à mesure que l’on s’approche de la vitesse de la lumière, elle n’apporte aucune explication sur la raison profonde de ce phénomène. En revanche, le flux constant et universel du Tempovect offre une explication claire, logique et limpide.


Sans cette perspective, la relativité restreinte reste une théorie contre-intuitive et abstraite. Le Tempovect non seulement comble les lacunes explicatives de la relativité, mais il rend également cette dernière accessible et compréhensible à un large public.


La métaphore du fleuve du Tempovect montre qu’il existe deux types de temps : un temps relatif, qui varie selon la position et le mouvement des observateurs, et un temps universel, représenté par le Tempovect, qui s’écoule à une vitesse constante à l’échelle de l’univers. Ce dernier définit l’écoulement du temps dans son ensemble, tandis que le temps relatif varie selon les déplacements et les référentiels individuels.