©️Olivier Dusong 2024
L’expérience de pensée des jumeaux d’Einstein illustre une pensée fascinante : le jumeau voyageant à une vitesse proche de la lumière revient plus jeune que celui resté sur Terre. Ce phénomène, confirmé par des horloges atomiques, découle de la dilatation temporelle prédite par la relativité restreinte.
Cela montre que le temps s’écoule différemment selon le référentiel de mouvement, bouleversant l’idée d’une temporalité universelle. Mais cette théorie, bien qu’elle décrive précisément le ralentissement du temps, ne répond pas à une question essentielle : pourquoi la vitesse modifie-t-elle le cours du temps ?
Depuis ma jeunesse, l’expérience des jumeaux d’Einstein illustrait pour moi le principe de la relativité. L’idée qu’un jumeau voyageur vieillisse moins vite en approchant de la vitesse de la lumière me suggérait que le temps possédait une vitesse propre.
En relativité restreinte, les photons voient le temps s’arrêter car ils atteignent la vitesse du temps lui-même. À l’image d’un avion dans lequel une assiette semble immobile pour un passager en train de manger, un photon, se déplaçant à la vitesse du temps, voit le flux temporel figé. Il échappe ainsi au passé, au présent et au futur, évoluant dans un cadre intemporel où il est simultanément émis et absorbé.
Cette analogie permet de comprendre pourquoi un voyageur vieillissant moins vite en s’approchant de cette vitesse limite ne peut la dépasser. Il ne peut aller au-delà de la vitesse à laquelle le temps prend forme. Cela explique intuitivement pourquoi rien ne peut dépasser la vitesse de la lumière. À cette limite extrême, le temps se fige, car le photon avance à la vitesse exacte où le temps s’exécute.
Plus un voyageur s’approche de cette vitesse, plus son flux temporel ralentit. S’il pouvait atteindre ce point, comme le photon, le vieillissement deviendrait impossible. Ce point, où le temps s’arrête, marque ainsi l’émergence du temps lui-même, reliant la vitesse de la lumière à celle du temps.
Comment ai-je découvert que cette explication était purement personnelle ?
Cela fait des années que je pensais comprendre la relativité restreinte à travers l’idée que le temps avait une vitesse propre, et que plus on s’en approchait, plus le flux du temps ralentissait naturellement. Cette conception me semblait logique pour expliquer pourquoi un voyageur vieillissait moins vite à mesure qu’il se rapprochait de la vitesse de la lumière, désignée par la lettre C par les scientifiques.
Mais quelle n’a pas été ma surprise, en échangeant avec l’IA, de réaliser que cette vision n’était pas exactement celle de la relativité restreinte, mais plutôt une interprétation personnelle que j’avais intuitivement développée en me documentant à travers des livres de vulgarisation scientifique.
Je me rends compte aujourd’hui que cette interprétation, bien qu’informelle, s’avère extrêmement pratique, car elle permet d’expliquer des aspects que la relativité restreinte ne clarifie pas. En effet, l’IA m’a fait remarquer que si la relativité restreinte prévoit avec précision l’accélération ou le ralentissement des flux temporels en fonction des référentiels, elle se contente de prédire ces phénomènes sans expliquer pourquoi le temps ralentit précisément à l’approche de la vitesse C, ni pourquoi cette vitesse constitue une limite infranchissable.
En revanche, mon interprétation propose une explication intuitive à ces questions. Elle considère que le temps a une vitesse d’exécution propre, et que cette vitesse, correspondant à C, représente le seuil maximal au-delà duquel le temps ne peut plus s’écouler. Pour moi, ce mécanisme éclaire naturellement pourquoi le temps ralentit lorsqu’on se rapproche de C, et pourquoi aucun objet ne peut dépasser cette vitesse : il ne pourrait aller plus vite que le processus même d’émergence du temps.
Cette prise de conscience m’a amené à considérer que cette interprétation personnelle pourrait constituer une nouvelle manière d’interpréter les données de la relativité restreinte. En discutant avec l’IA, nous sommes tombés d’accord sur le fait qu’une telle théorie, bien qu’elle exige de clarifier certains nouveaux concepts, pourrait s’accorder avec la théorie standard tout en offrant des réponses à des questions que cette dernière laisse en suspens.
Donner un nom au Tempovect
Pour nommer cette interprétation, j’ai choisi le terme Tempovect, une contraction de “temps” et “vecteur”. Ce concept désigne la vitesse à laquelle le temps est engendré, représentée par le vecteur temporel, offrant ainsi une explication à son ralentissement à l’approche de cette vitesse limite.