Sans l’hypothèse divine de la 6D, tout se complique

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Version 1 du 28.11.2024

©️ Olivier Dusong 1998-2024

Ainsi, si l’on se risque à l’hypothèse qu’il n’y aurait un commencement sans “passé 6D“, cela pose la question : pourquoi et comment le vide aurait-il eu en lui cette caractéristique d’une complexité infiniment inouïe, ce qui, dans le cas inverse où ce serait l’essence qui serait l’origine du vide, poserait la même question.

Cette question est d’autant plus complexe avec les nouveaux problèmes que posent ces hypothèses. Soit ce serait le vide qui aurait engendré l’essence, soit ce serait l’essence qui aurait engendré par sa dispersion l’espace sous sa forme de vide. Mais bien que nous n’ayons aucun moyen de répondre ici à ces interrogations métaphysiques, si l’on postule d’une façon ou d’une autre, comme je viens de le proposer ici, qu’il devrait exister une essence première, une graine qui n’aurait besoin de rien pour exister et qui, en elle, serait toute la complexité de l’univers en devenir jusqu’à l’apparition de la vie, cela pose un problème supplémentaire. Car, si l’on postule qu’il a dû y avoir une cause première originelle à l’univers, cette cause aurait dû être incroyablement complexe pour avoir en elle son devenir potentiel infiniment complexe.

Ce paradoxe semble moins complexe si l’on postule l’existence d’un “jamais commencement” dans la 6D, peut-être indépendante de la cause originelle, car, puisque dans la 6D passé, présent et futur pourraient engendrer une intemporalité où l’éternité entière englobe l’intégralité des événements passés, présents et futurs, il est possible que cette dimension de la 6D ait une conscience infinie qui serait en mesure d’expliquer tous les réglages extrêmement fins et parfaits de l’univers. En revanche, si l’on postule qu’avant le “toujours existé”, il ne pouvait justement pas y avoir de “toujours existé”, alors on en revient à une cosmologie complètement différente avec un commencement. Cette cosmologie pose un problème pour la théorie de “l’hypothèse divine”, car sans la 6D, cette explication de l’univers intelligent, ne serait simplement plus valable.