Cet article s’adresse à ceux qui ont déjà lu :
Introduction
La théorie de l’expansion de l’univers, connue sous le nom de Hubble-Lemaître, est une conception développée dans un cadre en 4D. Cependant, si l’univers comporte réellement 6D, comme le suggèrent les trois postulats du vide, quelles implications cela pourrait-il avoir ? Quels questionnements et nouvelles hypothèses pourraient émerger de cette perspective ? C’est à ces interrogations que nous nous attacherons dans cette réflexion.
Rappel sur la théorie du Big Bang
La loi de Hubble-Lemaître, découverte dans les années 1920, stipule que les galaxies s’éloignent les unes des autres à une vitesse proportionnelle à leur distance, suggérant que l’univers est en expansion. Cette expansion a été confirmée par l’observation du redshift, un décalage des longueurs d’onde de la lumière des galaxies, indiquant qu’elles s’éloignent à des vitesses croissantes.
Cette idée d’un univers en expansion a mené à la théorie du Big Bang, qui propose que l’univers a émergé d’un état dense et chaud il y a 13,8 milliards d’années. Cette théorie a été renforcée par la découverte du fond diffus cosmologique (CMB), une radiation fossile qui constitue un vestige de cette phase chaude et dense. Le CMB offre des informations sur les premières étapes de l’univers et soutient l’idée d’un début commun pour l’univers.
Ainsi, la loi de Hubble-Lemaître, le redshift et le CMB ont permis de formuler une vision cohérente de l’univers en expansion et de son origine à partir du Big Bang.
L’analogie du ballon de baudruche et ses limites
L’analogie du ballon de baudruche est souvent utilisée pour expliquer de manière simple l’expansion de l’univers. On imagine alors l’univers comme la surface d’un ballon de baudruche qui se gonfle.
Sur ce ballon, des points représentant des galaxies sont dessinés. Lorsque le ballon se gonfle, sa surface s’étend, et les points s’éloignent les uns des autres. Plus les points sont éloignés, plus leur éloignement est rapide. Cela illustre le principe selon lequel, dans un univers en expansion, les galaxies s’éloignent les unes des autres à une vitesse proportionnelle à leur distance.
Dans ce modèle, le ballon symbolise l’univers, et l’expansion de sa surface représente l’expansion de l’espace. Cependant, cette analogie a ses limites : elle ne répond pas à la question de ce qu’il y a “à l’extérieur” du ballon ni dans quoi l’univers s’étend. On se contente d’explique généralement que l’espace 3D lui-même n’existe pas en dehors de cette expansion, car ce serait précisément cet espace qui est en train de s’étendre.
Ce point soulève une interrogation fondamentale : si ni l’espace 3D ni le temps 4D n’existaient avant le Big Bang, que signifie l’idée d’un univers sans temps ni espace ? Comment un tel univers peut-il être conçu ? Qu’est-ce qu’un univers limité à des dimensions autres que les 3D et la 4D ?
Dans mon livre, j’explore cette question en m’appuyant sur les trois postulats du vide. Ces derniers stipulent que l’univers, dans sa forme primordiale, doit être de nature 5D, infini et dépourvu de bord, car le vide ne peut être contenu dans autre chose que lui-même. Ils démontrent également que, par cette même nature, l’univers doit être éternel, car le vide ne peut être créé : c’est une propriété intrinsèque qui aurait existé depuis toujours, bien avant la formation de la matière et donc avant le Big Bang.
Ainsi, si j’explique que les dimensions 3D et 4D n’existent pas dans l’“avant Big Bang”, je développe également l’idée que l’univers repose sur une Spirale d’EterniGo, une structure 5D infinie et 6D éternelle. Cette spirale, sans bord ni commencement, redéfinit la notion même d’“avant” et “après”, car le temps 4D n’a pas de place dans cette configuration.
Je crois que cette perspective pourrait apporter un éclairage nouveau à la théorie du Big Bang, en répondant à la question de ce qu’est un univers sans espace ni temps, composé uniquement de deux dimensions fondamentales : la 5D de l’infini spatial et la 6D de l’éternité temporelle, qui forment le vide primordial dans l’“avant Big Bang”.
Ma compréhension de la loi d’Hubble-Lemaître
La théorie du Big Bang stipule qu’au moment de cet événement, tout ce qui constituait l’univers devait être contenu dans un point extrêmement minuscule, mesurant environ 0,0000000000000000000001 m, où toute la matière de l’univers était concentrée.
Or, lorsque l’on affirme que tout ce qui constituait l’univers se trouvait dans ce point infiniment petit, il est évident qu’il ne pouvait pas contenir de vide. En effet, le vide, par définition, ne peut être compressé ni réduit à une taille infiniment petite, puisqu’il n’a ni masse, ni structure matérielle. Ce point minuscule ne pouvait donc contenir que de la matière, de l’énergie et des forces fondamentales, mais pas le vide, qui est une propriété de l’espace lui-même.
Cela soulève une distinction essentielle : le vide n’est pas une “chose” que l’on pourrait confiner ou comprimer.
C’est précisément cette distinction qu’introduisent les trois postulats du vide. Le vide ne pouvait pas être contenu dans la singularité, car cette dernière ne pouvait être que matérielle ou énergétique, concentrant une densité extrême, ce qui est en totale opposition aux propriétés du vide. En effet, le vide, par sa nature, est une absence de matière et de densité, une étendue dépourvue de toute contrainte ou concentration.
Dans la singularité initiale, même si la matière telle que nous la connaissons n’existait pas encore — les premiers atomes n’apparaissant que 380 000 ans après le Big Bang lors de la recombinaison —, cette singularité représentait un état d’énergie et de densité maximales, incompatible avec les caractéristiques du vide. Le vide, quant à lui, est éternel et infini, et il ne peut être réduit ni contenu dans un espace fini ou compressé. Cette séparation entre la nature matérielle ou énergétique de la singularité et les propriétés du vide met en évidence l’importance de considérer le vide comme une dimension indépendante et fondamentale de l’univers, existant avant même la formation de la matière et des structures spatiales.
C’est donc une première précision que les trois postulats du vide critiquent dans la théorie actuelle du Big Bang. Il est faux d’affirmer que tout était contenu dans la singularité, le vide ne pouvait s’y trouver.
Ainsi, selon moi, le vide doit être exclu de cette singularité. Or, le vide constitue un aspect essentiel de notre univers. Contrairement à l’idée qu’il serait simplement “rien”, nous savons aujourd’hui qu’il est composé d’une multitude de phénomènes, tels que des particules virtuelles, des fluctuations quantiques, et une énergie résiduelle connue sous le nom d’énergie du vide. Ces éléments montrent que le vide est loin d’être vide, mais qu’il joue un rôle fondamental dans la structure et l’évolution de l’univers.
Les trois postulats du vide n’invitent pas à spéculer sur les caractéristiques inconnues, mystérieuses et encore mal comprises du vide. Ils se limitent à poser que le vide, n’ayant pas besoin d’être créé, confère à l’univers une dimension éternelle en 6D et infinie en 5D, sans bord.
Ils expliquent ensuite pourquoi l’infini ne peut appartenir aux 3D que nous connaissons, car l’infini n’a pas de frontière et ne peut être mesuré en 3D. C’est pourquoi il relève de la 5D, une dimension distincte.
Or, c’est ici que la singularité du Big Bang, en tant que point tridimensionnel minuscule, se distingue complètement de la 5D sans bord et sans frontière, de l’infini du vide qui aurait dû exister depuis l’éternité et qui confère à l’univers sa nature éternelle par cette caractéristique unique.
La singularité du Big Bang réside dans un volume infiniment petit en 3D, tandis que la 5D du vide n’appartient pas à l’espace 3D connu, mais confère à l’univers une place infinie, sans bord. La question qui se pose alors est : où se situait la singularité du Big Bang dans cette autre dimension de la 5D ? La réponse est logiquement “nulle part” par rapport au “non bord” de cette dimension. Dans la 5D, toute idée de localisation disparaît, laissant place à un “nulle part” absolu où la position et la localisation n’existent pas.
En revanche, depuis l’émergence de la singularité juste après le mur de Planck, notre science échoue à comprendre ce qu’il y avait avant le Big Bang. Les trois postulats du vide se risquent à proposer une série d’explications et d’hypothèses possibles.
Distinction entre la 3D matérielle et le vide 5D sans bord
Si la singularité était déjà mesurable à 0,0000000000000000000001 mm, cela signifie que, contrairement au vide en 5D, la singularité existait déjà dans un cadre tridimensionnel au moment de son apparition. En revanche, avant ce moment, bien que l’on ignore ce qu’il en était de l’univers en raison du mur de Planck, nous devrions en savoir davantage sur la nature éternelle et infinie du vide en 5D et 6D. Bien sûr, cela reste un postulat. Un postulat, par définition, est une proposition que l’on adopte comme base de raisonnement, sans nécessiter de preuve immédiate, mais comme une condition fondamentale pour développer une théorie.
Ainsi, si la loi de Hubble-Lemaître stipule que l’univers a commencé son expansion depuis cette singularité infiniment dense et chaude, on peut postuler que cette expansion n’aurait pu s’exercer que dans un cadre tridimensionnel, au sein d’une dimension plus vaste en 5D, invisible à nos sens puisque l’infini 5D ne peut ni se voir ni se mesurer.
Dès l’apparition de la singularité, les dimensions 3D émergent, et l’expansion tridimensionnelle surgit soudainement de ce point infiniment petit et chaud pour devenir une bulle qui continue de s’étendre, jusqu’à former un univers d’une taille incommensurable, dont les limites nous échappent encore aujourd’hui.
Si l’on postule que cette bulle est passée de quelque chose d’infiniment petit à infiniment grand en termes de 3D, on peut alors envisager que l’univers matériel soit contenu dans cette bulle, au-delà de laquelle l’univers continue d’exister sous sa forme dimensionnelle supérieure en 5D, dans les “non bord” du vide.
Ainsi, les trois postulats du vide proposent une vision radicalement nouvelle de l’expansion de l’univers. Lorsque le Big Bang évoque l’expansion, il ne parle évidemment pas de l’expansion du vide, car celui-ci s’étend à l’infini et l’infini 5D ne peut, par définition, se prolonger au-delà de ses “non bord”.
Je propose ici que l’univers matériel s’étende dans un espace préexistant, celui du vide en 5D. Lorsque la loi de Hubble-Lemaître stipule que l’espace lui-même s’étire, je pense qu’elle fait en réalité référence aux 3D mais ignore l’existence de la 5D sans laquelle aucune expansion ne serait possible.
C’est ici une distinction cruciale : Le Big Bang stipule que l’espace 3D n’existait pas, ce qui est également vrai selon mes trois postulats du vide. Cependant, il serait erroné de conclure que si les 3D n’existent pas, l’espace lui-même n’existait pas. Au contraire, les trois postulats du vide postulent que l’espace existait depuis l’éternité en 6D, c’est-à-dire, depuis toujours, mais pas sous sa forme 3D, plutôt sous une forme jusqu’ici ignorée : la 5D.
Dans cette nouvelle vision, la 5D représente le vide non pas comme le néant, mais comme un espace infini préexistant. Lorsque les galaxies s’éloignent les unes des autres, poussées par l’expansion cosmique, ce que nous observons serait peut-être le déploiement de la matière dans la 5D du vide sans bord.
En se déployant, cet univers matériel se trouve « nul part » par rapport au « non bord » de la 5D, mais il se trouve toujours quelque part par rapport à lui-même et c’est normal puisque chaque distance en sein de cette expansion matérielle se trouve toujours mesurable par rapport à la matière qu’il contient.
Homogénéité du CMB et rôle du vide 5D
Le fond diffus cosmologique (CMB), en reflétant la répartition de la matière après 380 000 ans, montre une homogénéité qui, observée dans toutes les directions autour de la Terre, semble suggérer que notre position actuelle correspondrait au centre exact de la singularité originelle.
Cependant, cette homogénéité ne découle pas simplement de la nature sans bord du vide 5D. Les fluctuations de température dans le CMB révèlent la répartition de la matière non pas dans la 5D, mais dans la bulle tridimensionnelle en expansion depuis le Big Bang. Cette bulle, qui constitue l’univers matériel, doit donc présenter des propriétés compatibles avec l’homogénéité observée.
Si l’expansion de la matière s’est faite de manière isotrope, cela soulève une question clé. Pourquoi n’observons-nous pas de rupture dans l’homogénéité du CMB selon les différentes directions d’observation, sauf à supposer que notre position actuelle serait précisément au centre de l’expansion initiale ? Cela implique soit une coïncidence remarquable, soit une explication.
Une piste : le rôle potentiel de la 5D
Une piste serait de comprendre si ce cadre en 5D pourrait jouer un rôle dans l’uniformité apparente de l’expansion matérielle. Est-ce possible que la 5D suffise à expliquer l’isotropie du CMB ?
Pour commencer, si l’univers était une bulle d’un cosmos matériel qui est limité et que nous étions décentrés par rapport à cette bulle en 3D, la symétrie serait-elle rompue ?
L’influence de la 5D sur l’isotropie du CMB
Si l’univers matériel en expansion en 3D est effectivement une “bulle” dans un cadre plus large en 5D, la 5D pourrait potentiellement jouer un rôle dans l’isotropie apparente du CMB. Cependant, pour que la 5D suffise à expliquer cette isotropie, elle devrait imposer des conditions spécifiques à l’émergence de la matière et à sa répartition dans la 3D. Cela supposerait que le vide 5D influence de manière uniforme l’expansion de la matière en 3D, indépendamment de la localisation de l’observateur dans cette bulle.
La rupture potentielle de la symétrie en cas de décentrement
Maintenant, si l’univers matériel (cette bulle 3D) est limité et que nous sommes décentrés par rapport à son expansion, cela pourrait effectivement rompre la symétrie. Voici pourquoi :
• Les distances et densités apparentes de la matière dans différentes directions varieraient. Certaines directions sembleraient plus proches ou plus éloignées du “bord” de la bulle tridimensionnelle.
• Si nous étions situés à l’extrême bord de cette bulle, le CMB serait plus chaud ou plus dense dans une direction et plus froid ou moins dense dans la direction opposée. Cela n’est pas observé, car le CMB est remarquablement homogène et isotrope dans toutes les directions (à part de faibles fluctuations).
Cela semble indiquer que, si nous considérons l’univers matériel comme une bulle tridimensionnelle dans la 5D, soit cette bulle est très vaste (au point que nous ne percevons pas de bord), soit elle est homogène au sein de son cadre 5D, de sorte que l’observateur perçoit l’expansion comme isotrope, quelle que soit sa position relative.
La bulle 3D trop vaste
La première tentative pour expliquer l’homogénéité du CMB repose sur l’idée que la bulle tridimensionnelle est si vaste que nous ne percevons aucun bord observable. Dans ce cas, l’univers observable serait suffisamment grand pour que toute inhomogénéité ou asymétrie potentielle, en lien avec la répartition de la matière ou un éventuel bord, soit au-delà de notre horizon cosmologique. L’isotropie du CMB serait alors une illusion due à notre champ limité d’observation, qui ne pourrait pas percevoir la non-homogénéité outre les frontières de l’horizon de l’univers observable.
Le CMB, représentation d’un cosmos en 5D
La seconde hypothèse propose que la bulle tridimensionnelle, bien que non homogène, apparaisse homogène en raison des “non bord” de la 5D. Ce serait par ces “non bord” qu’il deviendrait normal d’observer une isotropie. Le CMB serait une photographie de la répartition de la matière non seulement en 3D mais également dans la 5D.
L’émergence de la matière par les propriétés du vide 5D
C’est la troisième hypothèse que je perçois. Ne pourrions-nous pas supposer que dans la 5D, chaque point étant entouré d’un vide infini, la matière pourrait émerger non pas d’un seul point, mais simultanément de partout dans cet espace infini ? Cela signifierait que la singularité initiale, souvent perçue comme un point unique d’origine, pourrait en réalité être disséminée dans l’intégralité de la 5D.
Dans cette hypothèse, les spécificités quantiques du vide joueraient un rôle clé. Les fluctuations quantiques inhérentes à ce vide infini pourraient générer de la matière de manière homogène à travers toute la 5D. Cette perspective expliquerait l’homogénéité isotrope de l’univers observable sans nécessiter que nous soyons situés au centre d’une expansion tridimensionnelle.
Ainsi, l’univers matériel en 3D pourrait être vu comme une bulle d’expansion qui prend forme de manière uniforme au sein d’un cadre infini et sans bord en 5D. Ce modèle remettrait en question l’idée traditionnelle d’un Big Bang localisé, le remplaçant par une émergence simultanée et globale de la matière dans un espace préexistant infini.
Cette hypothèse pourrait réconcilier la nature sans bord de la 5D avec l’idée traditionnelle de bulle tridimensionnelle, qui devrait alors être écartée. En effet, si la matière émerge partout simultanément dans la 5D grâce aux fluctuations quantiques du vide, l’univers matériel en expansion ne serait plus limité à une bulle localisée.
Au lieu de cela, l’expansion en 3D pourrait être comprise comme une manifestation de l’émergence globale de la matière dans la 5D, sans frontière physique ni centre défini. Cette perspective éliminerait la nécessité d’un bord ou d’une localisation particulière pour l’univers matériel, puisque chaque point dans la 5D pourrait être le siège de cette émergence.
Cela expliquerait également pourquoi l’univers observable ne présente pas de direction privilégiée ni de centre apparent : l’émergence de matière serait intrinsèquement homogène dans la 5D. Une telle perspective unifierait mieux les propriétés du vide quantique avec l’isotropie et l’homogénéité que nous observons aujourd’hui dans l’univers.
Ce qui pose réellement problème, c’est de concevoir une singularité qui aurait émergé à un point précis, car une telle idée reste ancrée dans une vision en 3D. Or, les propriétés du vide, qui auraient permis la formation de particules de matière stable, relèvent d’une nature fondamentalement 5D.
Intégrer la 6D à l’équation
Une autre de mes idées est d’intégrer la 6D dans cette équation. Si l’on considère que le vide a existé depuis toujours, il n’est pas logique de supposer que le Big Bang soit apparu après une éternité de néant. Au contraire, dès l’apparition du vide, le processus de formation de la matière aurait dû commencer.
Cela présuppose que l’éternité avant le Big Bang, souvent représentée en 4D par ce que je nomme la “Spirale 4D”, est possiblement une vision fausse, limitée par notre incapacité à percevoir la 6D. Dans cette perspective, la 6D efface toute notion de temps linéaire. Si le vide est véritablement l’origine de tout, alors le Big Bang ne peut pas être interprété comme un événement qui commence dans la 6D.
Au contraire, cela implique que le Big Bang et le processus de formation de la matière ont toujours existé dans la 6D, où passé, présent et futur coexistent. Cela élimine la notion de commencement, remplaçant une vision linéaire par une réalité éternelle où la matière et le vide interagissent de manière continue, sans origine spécifique.
Bien que l’idée du “passé 6D” soit utile pour représenter l’avant-présent dans le cadre de la “Spirale d’EterniGo”, il est évident que dans la 6D, les notions de passé, présent et futur n’ont plus de sens. Cette constatation pourrait être la clé d’une nouvelle compréhension du Big Bang.
La métaphore de la perspective
Dans cette optique, il devient difficile de se représenter la réalité matérielle de l’endroitie en dehors de nos illusions, mais il est néanmoins possible de spéculer sur celle-ci. Par exemple, le fait que nous percevions le Big Bang comme séparé de notre présent pourrait être une forme d’illusion de perspective. En perspective visuelle, un bateau qui s’éloigne sur la mer disparaît derrière l’horizon, mais cela ne signifie pas qu’il a cessé d’exister ou qu’il a réellement changé de taille. À nos yeux, il peut même se réduire à un simple point avant de disparaître totalement.
On pourrait utiliser cette métaphore pour conceptualiser le “toujours existé” du Big Bang. Ce dernier, tout comme la matière qu’il aurait générée, n’aurait jamais eu de commencement véritable. Si le Big Bang n’est pas un événement qui a surgi dans le temps mais une manifestation intemporelle, il pourrait coexister avec le vide depuis toujours. Ainsi, la matière, loin d’être une apparition récente, aurait le même âge que le vide et aurait, en réalité, toujours existé.
Une fausse représentation 4D
Cette idée propose un cosmos où le vide et la matière ne feraient qu’un, mais seraient séparés dans notre esprit par une représentation faussée d’un univers limité à la 4D. Ce serait un cosmos sans origine, ayant toujours existé avec sa cause et son effet annihilés par la 6D.