Le paradoxe d'Olbers : Un argument contre la 5D ?

Cet article s’adresse à ceux qui ont déjà lu : 

Ce paradoxe est nommé d'après l'astronome allemand Heinrich Wilhelm Olbers, qui l'a décrit au début du XIXe siècle, bien que l'idée remonte à des réflexions antérieures d'autres penseurs tels que Johannes Kepler et Edmond Halley.

Le paradoxe d'Olbers repose sur l'hypothèse que si l'univers est infini, statiquement homogène et rempli d'un nombre infini d'étoiles, alors une ligne de vue à partir de n'importe quel point de l'observateur devrait finir par rencontrer la surface d'une étoile. En conséquence, le ciel nocturne devrait être totalement brillant, sans espace sombre entre les étoiles.

Dans le cadre de mes théories sur la dimension infinie, certaines personnes m'ont objecté que le paradoxe d'Olbers pourrait être un élément en défaveur d'un univers infini, associé dans mes théories à la 5D. Cependant, il est important de noter que le paradoxe d'Olbers a déjà été résolu.

différentes explications ont été proposées pour tenter de le résoudre. Certaines de ces explications incluent l'expansion de l'univers, la finitude de l'âge de l'univers, la redistribution de la lumière par la matière interstellaire, et des considérations sur la distribution et l'évolution des étoiles dans l'univers.

La redistribution de la lumière par la matière interstellaire 

La redistribution de la lumière par la matière interstellaire est une explication importante qui peut contribuer à résoudre le paradoxe d'Olbers. Lorsque la lumière voyage à travers l'espace, elle rencontre des nuages de poussière, de gaz interstellaires, des planètes, des météores et toutes sortes d’objets qui n’émettent pas de lumière, présents entre les étoiles et les galaxies. Ces nuages interstellaires agissent comme des obstacles sur le chemin de la lumière, finissant par absorber la totalité de la lumière.

De plus, l'absorption de la lumière par la matière interstellaire peut expliquer à elle seule son rôle dans l'assombrissement du ciel nocturne.

En prenant en compte cette redistribution de la lumière par la matière interstellaire, nous pouvons comprendre pourquoi le ciel nocturne n'est pas infiniment brillant, malgré l'idée d'un univers infini et homogène rempli d'un grand nombre d'étoiles, tel qu'il apparaît dans le rayonnement fossile de l'univers.

L’extension de l’univers 

L'expansion de l'univers offre une autre explication tout aussi pertinente, qui vient compléter l'explication de l'absorption de la lumière par la matière interstellaire.

• Décalage vers le rouge cosmologique : En raison de l'expansion de l'univers, les galaxies lointaines s'éloignent de nous à des vitesses considérables. La lumière émise par ces galaxies, lorsqu'elle voyage jusqu'à nous, voit l'espace entre elle et nous s'étirer à cause de cette expansion, provoquant un décalage vers le rouge. Ce décalage réduit l'énergie des photons reçus, ce qui signifie que les longueurs d'onde de la lumière sont étirées et que la lumière nous paraît plus faible. Certains photons provenant d'étoiles lointaines peuvent être étirés jusqu'à des longueurs d'onde invisibles à l'œil humain, contribuant ainsi à l'obscurité du ciel nocturne.
• Horizon cosmologique : Lorsque les objets astronomiques sont situés à des distances si éloignées que leur vitesse d'éloignement par rapport à nous dépasse la vitesse de la lumière, ils sont considérés comme étant au-delà de notre horizon cosmologique. Leur lumière ne peut jamais nous atteindre du fait de cette vitesse d'éloignement, les rendant ainsi invisibles à nos observations directes. Il est important de préciser que ceci n'est pas en contradiction avec la théorie de la relativité restreinte d'Einstein, qui stipule qu'aucun objet ne peut se déplacer plus vite que la lumière dans l'espace. En fait, ce n'est pas l'objet lui-même qui se déplace plus vite que la lumière, mais plutôt l'espace entre nous et l'objet qui s'étend à une telle vitesse. Cette expansion de l'espace est une propriété de l'espace-temps lui-même et n'est pas limitée par la vitesse de la lumière.
• Temps de transit de la lumière : Du fait de l'expansion de l'univers, certaines galaxies et étoiles lointaines sont maintenant bien au-delà de notre horizon observable, et leur lumière n'a pas encore eu le temps de nous atteindre. Cette expansion de l'univers influe sur la distance entre nous et ces objets célestes, si bien que certaines étoiles pourraient ne pas encore être visibles dans notre ciel nocturne, leur lumière n'ayant pas encore eu le temps de nous parvenir. Cela crée des "trous" dans le ciel nocturne et limite le nombre d'étoiles visibles à un moment donné.

En prenant en compte ces explications, le paradoxe d'Olbers trouve des réponses satisfaisantes, et il n'est pas nécessaire de le considérer comme un obstacle à l'idée d'un univers infini associé à la 5D dans mes théories.

Cependant, il est important de noter que les théories et les hypothèses scientifiques sont en constante évolution, et il est toujours pertinent de continuer à explorer et à remettre en question nos idées afin de mieux comprendre la nature de l'univers.

Olivier Dusong