L’endroitie est-elle le disque dur de notre univers ?

Version 2 du 4.11.2024

©️ Olivier Dusong 2023

Observons-nous marcher dans le sable et retournons-nous pour regarder les empreintes de pas que nous avons laissées derrière nous. Ces marques témoignent de notre passage à des emplacements spécifiques dans le "temps endroitique", agissant comme une mémoire de nos positions précédentes dans l'endroitie.

De la même manière, notre position actuelle dans l'endroitie représente notre présence à un emplacement précis, qui ne pourrait exister sans les pas qui l'ont précédée.

Mais dans la 6D, depuis le "non début", il est possible que notre position soit omnilocalisée, et que la cause et l'effet des pas passés, inscrits dans le sable, se confondent complètement dans le même "non début".

Si, comme dans le PÉMR, les moitiés restantes doivent être franchies une à une dans l'ordre chronologique de la série 1/2 + 1/4 + 1/8 + 1/16 + … etc., alors les moitiés suivantes ne peuvent pas être inversées en chorologie pour être parcourues avant la première moitié. Cette contrainte souligne la nécessité de respecter une séquence spécifique pour avancer, reflétant ainsi la nature linéaire de notre perception du temps et des événements. Dans ce cadre, chaque étape est essentielle et doit être abordée dans l'ordre pour que le parcours soit cohérent et significatif.

Cependant il se pourrait aussi  que cette perception soit fausse dans le paradigme de la 6D, que cette ordre s’impose uniquement, par notre incapacité de percevoir l’éternité outre le “passé 6D“ et “l’horizon TMPT”. Il faudrait donc établir un paradigmes différents pour nos perceptions sensorielles que pour l’éternité. 

Dans le paradigmes de nos perceptions les moitiés restantes du PÉMR ont un ordre chronologique et notre position mettons sur 1/4 n’est possible qu’après avoir d’abord parcouru la première moitié de 1/2. Il en est de même sur notre plage, les trace de pas que nous regardons derrière nous atteste du “temps” qui passe dans notre perception. Notre position actuelle n’aurait pas pu advenir avant les pas derrière nous. Cette chronologie, est-elle la mémoire de l’endroitie ? 

Cette question soulève une hypothèse fascinante sur le lien entre notre position dans l'espace et la mémoire de l'endroitie. Si notre position actuelle ne peut advenir sans les positions précédentes, il est plausible de penser que notre position contient l'information de toutes les positions antérieures. 

Cela impliquerait une forme de mémoire éternelle, où chaque position dans l'endroitie serait inscrite dans une continuité intemporelle. Cette mémoire serait alors constituée des "rails endroitiques" de chaque chose dans l'univers, suggérant que chaque élément de notre existence est intrinsèquement lié à l'ensemble du cosmos, porteur des empreintes du passé dans la ”Spirale d’EterniGo”. 

Cette mémoire serait alors conservée par les conjonctures endroitiques de l’endroitie présentes sur l’ensemble de la ”Spirale d’EterniGo” depuis la ”trame 3D” et la ”Spirale 4D”.

Si l'on imagine que l'endroitie a une mémoire et que chaque position que nous occupons y laisse une empreinte, cela signifie que chaque instant de notre existence laisserait une trace éternelle dans cette mémoire. La ”trame 3D” serait le support sur lequel l’endroitie s’exprimerait dans des conjonctures complexes, rendant chaque ”moment” unique dès que nous entrons dans la dimension perceptive de la TMPT et des “fenêtres de vie” relatives à notre incapacité à percevoir l’éternité.

Dans ce paradigme, on trouverait un ordre dont l’esprit ne pourrait s’extirper : le cosmos en 4D.

Mais dans le ”non début” de la 6D, notre passage sur cette plage a toujours été là, existera pour toujours. Notre position spatiale dans l’endroitie en témoigne. Nous serions ici et maintenant sans le passé endroitique qui nous a précédés. Les endroits où nous étions il y a une heure déterminent précisément l’espace que notre corps occupe dans l’endroitie à l’heure actuelle, tout comme cette même position remonte au “passé 6D” par la ”Spirale d’EterniGo”.

Si l’on revient à l’hypothèse des  “fenêtre de vie“, si dans la 6D tout a toujours été et sera toujours, cela signifie que toutes les positions infiniment passé, présent et futur existent en même temps dans une omniprésence. Dans ce cas, notre perception de la réalité serait alors le produit d'une sorte de "sélection" ou de "focalisation" sur certains aspects de cette réalité engendrée par nos incarnations et nos “Horizon TMPT”. 

Reste à savoir ce qu'est-ce que cela signifie pour notre compréhension du temps et de l'espace ?

si tout a toujours existé, cela impliquerait que chaque point de l'espace et du temps a une histoire infinie. Cette histoire infinie serait alors la "mémoire" de ce point spécifique comme notre position actuelle dans l’endroitie. 

Cette  mémoire serait-elle séparer de l’esprit ou non ? 

Si nous envisageons la mémoire endroitique comme étant indépendante de l'esprit, alors nous pouvons la voir comme un processus purement physique. Les marques laissées par les objets ou entités dans l'espace-temps seraient simplement le résultat d'interactions physiques, sans implication de la conscience.

Cependant, cela soulève également des questions intéressantes. Par exemple, si une entité "esprit" quitte un endroitie après la mort physique, cette entité, si elle est intrinsèquement liée au "Jamais Commencement", pourrait être éternelle. Elle pourrait également retrouver une forme d'omniscience après la mort, une fois libérée des limites imposées par nos sens physiques. Dans cette perspective, la mort pourrait être considérée comme un point de transition et d’éveil où l'esprit, en se détachant du corps, retrouve la pleine conscience de l'ensemble. L'esprit pourrait alors choisir de se réincarner dans n'importe quelle partie de la mémoire endroitique, soit le "passé", soit le "futur".

C’est une autre question : l’âme, une fois libérée de “l’horizon TMPT” et de la “fenêtre de vie”, pourrait-elle décider de se réincarner dans d’autres époques ou serait-elle contrainte au même ordre chronologique de la 4D ?

Imaginons que notre âme existerait depuis l'éternité avant notre naissance. Cependant, lorsqu'elle choisit d'expérimenter la réalité matérielle en s'incarnant, elle perd sa conscience éternelle. Ainsi, l'âme, en descendant sur les plans de la matière pour s’y incarner, ne pourrait percevoir les événements que du point de vue de l'emplacement dans lequel elle s'est incarnée, dépendant ainsi de la génération d’incarnations et de l’époque propre à celui-ci. Cette vision de la conscience et de l'existence, bien que spéculative, ouvre des pistes de réflexion fascinantes sur notre relation avec l'espace-temps.

On pourrait alors penser qu’une fois libérée des contraintes de la matière, une âme pourrait se réincarner dans des époques précédentes pour éviter des catastrophes et créer des réalités parallèles dans l’univers en y changeant l’histoire. Cela créerait des univers parallèles où les catastrophes de notre monde auraient été évitées.

Tout cela est une pensée hautement non vérifiable, mais pourrait être des modèles pour penser autrement.

L’endroitie est-elle consciente ? 

Si nous envisageons l'endroitie comme étant étroitement liée à notre existence corporelle et spatiotemporelle, alors il est possible que l'endroitie cesse d'exister une fois que nous nous déplaçons au-delà de ces limites, dans une dimension éternelle. En l'absence de notre conscience et de notre perception de la spatialité et de la temporalité, l'endroitie pourrait perdre toute signification ou existence tangible. Cela pourrait signifier que tous les points se superposent à la fois dans le temps et l'espace, ce qui pourrait annuler la réalité de l'endroitie.

Une telle hypothèse offre une perspective intrigante. Elle suggère que l'existence de l'endroitie pourrait dépendre de notre perception en tant qu'êtres vivant dans la matière pour pouvoir être vécue comme tangible. Cette tangibilité pourrait être le produit de notre cécité sensorielle face à l'éternité. Dans ce cadre, il est envisageable que ce soit l'incompréhension de notre esprit qui soit à l'origine de l'endroitie et, peut-être même, de l'univers matériel.

Si nous considérons l'endroitie comme un "disque dur" de l'univers, cela implique qu'elle stocke et conserve toutes les informations relatives aux positions et aux mouvements dans l'espace et le temps. Cette interprétation pourrait renforcer l'idée que l'endroitie pourrait contenir une "mémoire" de tous les événements passés, présents et futurs.