Version 1 du 5.11.2024
©️Olivier Dusong 1898-2024
En perspective, le point de fuite (PF) est le lieu où un objet, comme un bateau, se réduit à un point avant de disparaître ou de réapparaître aux yeux de l’observateur, selon son éloignement ou son rapprochement par rapport à l’horizon. De la même manière, “l’horizon TMPT” marque la limite au-delà de laquelle les événements semblent disparaître ou devenir instantanés en raison de notre capacité perceptive limitée, à l’image de l’allumage d’une lampe. Bien que ces moments paraissent réels, ils sont en fait trop brefs pour être captés par nos TMPT, car ils émanent de “l’horizon TMPT”.
La “tranche minimum de perception temporelle” (TMPT) désigne le point où commence notre perception du temps, tout en définissant l’emplacement de notre “horizon TMPT”.
Sans cette frontière, le PE/MR se dévoilerait dans toute son éternité. Ainsi, c’est “l’horizon TMPT” qui transforme un événement intemporel, l’éternité du PE/MR, en un événement apparemment fini et mesurable. À chaque instant, “l’horizon TMPT” dissimule l’éternité du PE/MR, nous donnant l’illusion d’une dimension temporelle chronologique. C’est l’ordre dans lequel les stimuli TMPT sont enregistrés séquentiellement sur la “trame 3D” dans notre cerveau qui produirait cette illusion de chronologie temporelle.
“L’horizon TMPT” réduirait l’éternité du PE/MR à un espace-temps butant constamment contre cette limite, créant ainsi l’impression de progression que nous associons au “temps”. À chaque instant, une part éternelle d’action est dissimulée derrière cet horizon, donnant l’impression que le temps avance, révélant sans cesse de nouvelles TMPT et de nouveaux paysages temporaires parcourus selon l’échelle TMPT.
C’est à travers “l’horizon TMPT” que les TMPT émergent, une à une, sur la “trame 3D”, rendant certains stimuli perceptibles à notre conscience. Ces stimuli seraient interprétés par notre cerveau comme un état de l’endroitie dans les 3D. Les 3D apparaîtraient justement à cause de ce qui reste inconnu et imperceptible pour notre conscience, dissimulé derrière “l’horizon TMPT”.
Je discerne deux hypothèses possibles à ce stade : soit le temps est une illusion, soit il est factuel, en raison de la “Spirale 3D” et de la “trame 3D”. Dans ce second cas, il existerait aussi une “Spirale 4D” qui maintiendrait le présent dans le temps malgré l’existence d’un “passé 6D”. Si le “temps endroitique” venait à être confirmé, alors les TMPT et les “fenêtres de vie” perdraient tout rôle dans ce cadre temporel. Les TMPT n’auraient alors qu’une fonction perceptive, influençant la perception de la vitesse du temps, mais les événements conjoncturels « A », « B » et « C » ne seraient plus des hologrammes de la TMPT, mais des faits réels. Dans ce paradigme, il ne serait pas non plus question d’omnilocation de l’endroitie ; au contraire, dans le “temps endroitique”, « A », « B » et « C » se manifesteraient à des moments distincts et non de manière omnilocalisée.
Est-il pléonastique de dire “l’horizon TMPT” ?
La réponse à cette question dépend de l’hypothèse adoptée : celle du “temps endroitique” ou celle de la 6D. Dans le paradigme du “temps endroitique”, si l’endroitie évolue de “A” vers “B” pendant la traversée d’une TMPT, alors la TMPT représenterait une simple durée, sans influence sur l’emplacement réel des points “A”, “B”, “C”, etc.
En revanche, si le déplacement entre “A”, “B” et “C” résulte de notre incapacité à appréhender la 6D, alors la TMPT pourrait ne pas être une durée mais un horizon perceptuel.
Dans cette hypothèse, l’idée de “l’horizon TMPT” se distingue nettement de celle d’un “horizon temporel”. “L’horizon TMPT” implique que, au-delà des limites imposées par la TMPT, le temps cesse purement et simplement d’exister. Dans ce cadre, il est certain que les TMPT ne peuvent être des durées : seul “l’horizon TMPT” dissimulerait la véritable nature de la 6D et maintiendrait l’illusion d’un cosmos en 4D.
L’“horizon temporel”, en revanche, propose une vision opposée. Ici, les TMPT seraient bien des durées, car le “temps endroitique” serait un phénomène concret.
Ces deux paradigmes s’opposent mais se défendent également chacun de manière cohérente. Notons que si le temps est factuel, alors ni les TMPT ni les “fenêtres de vie” ne suffiraient à expliquer la “conjoncture endroitique” au présent de la “Spirale d’EterniGo”. Le PÉMR nécessiterait alors une réinterprétation complète. Ce serait une remise en question majeure pour la théorie de la TMPT et des “fenêtres de vie”, car il faudrait également comprendre pourquoi et comment ces “fenêtres de vie” et ces TMPT se situent à des emplacements uniques dans la “trame 3D” et comment elles y ont été amenées par la “Spirale d’EterniGo”.