Comment traverser la TMPT par le PÉMR ? Chapitre 4

Cet article s’adresse à ceux qui ont déjà lu : 


Note : Ce chapitre suit l'évolution des théories. Version 2 datée du 02.11.2024


©️ Olivier Dusong 1998-2024


Si la “tranche minimum de perception temporelle” (TMPT) prend une durée pour s’accomplir, ne faudrait-il pas nécessairement traverser un “Parcours Éternel des Moitiés Restantes” (PÉMR) pour atteindre la TMPT ? Dans ce cas, comment expliquer la TMPT ? Si la TMPT, qui est censée clarifier pourquoi le PÉMR se termine, doit elle-même être traversée par le PÉMR, cela pose un problème fondamental.


Si le temps est considéré comme factuel, alors l’endroitie aura changé entre le début et la fin d’une TMPT. Or, le simple fait de concevoir que la TMPT possède un début et une fin implique qu’il existerait une zone médiane entre ces deux étapes. Cette zone médiane réintroduirait alors la problématique du PÉMR.


Si cela est vrai, la théorie des TMPT ne pourrait plus résoudre le casse-tête du “Parcours Éternel des Moitiés Restantes”, puisque ce principe s’appliquerait inévitablement à la durée même de la TMPT. La question se pose donc : comment pouvons-nous réconcilier ces concepts si l’existence même d’une TMPT impose une traversée par le PÉMR ?


Ce paradoxe nécessiterait une réinterprétation complète du PÉMR. C’est une hypothèse que j’aborde dans ce livre, à travers la théorie du ”temps du Totalplace”.


Cependant, le PÉMR et le “jamais commencement” de la 6D pourraient également vouloir dire que le temps serait une illusion. Et c’est précisément l’hypothèse que font les théories des TMPT et de la “fenêtre de vie”. Ce sont donc deux hypothèses opposées qui se défendent l’une et l’autre. La théorie des TMPT fonctionne uniquement si l’on suppose que le PÉMR est le signe que le temps est une illusion. Cet argument est renforcé par les trois postulats du vide et par l’hypothèse qu’il est impossible de se déplacer ni dans la 5D ni dans la 6D, car toutes les étapes d’un mouvement se trouvent absolument à la même distance et durée infinies du “non début” de la “Spirale d’EterniGo”.


Ainsi, si l’on revient à l’idée de la “tranche minimum de perception temporelle : TMPT”, il faut bien comprendre que, selon cette théorie, le temps est une illusion dans le PÉMR, et qu’une seconde s’exerce indéfiniment dans une éternité invisible précisément à cause de nos TMPT. Ainsi, lorsque je parle ici de perception du temps par le terme “tranche minimum de perception temporelle”, je ne pense pas que le temps existe, comme cela pourrait être mal compris. Au contraire, c’est parce qu’il y aurait une incapacité de percevoir l’éternité dans l’infiniment court, révélée par le paradoxe du PÉMR, et parce que nous ne verrions pas cette dimension éternelle de la 6D dans l’infiniment court du PÉMR, que cela nous apporterait l’illusion du fini par lequel l’éternité se transforme en une illusion - le “temps”. Or, l’éternité n’appartient pas au temps comme nous l’avons précédemment vu.


Que l’on ajoute une nanoseconde ou un milliard d’années à la “Spirale 6D”, cela ne rendra pas l’éternité de cette spirale plus longue, car l’éternité n’est pas une durée et le temps n’appartient pas à l’éternité.


La théorie de la TMPT propose effectivement une “tranche minimum de perception temporelle”, mais cette perception est pensée comme une illusion. C’est précisément parce que nous ne connaissons pas la réalité dans l’endroitie de notre univers, et que nos TMPT nous cachent cette réalité supposée par le PÉMR et le “voyage de l’EterniGo”, que l’éternité se transforme dans notre cerveau en “temps”. Mais ce ne serait ici qu’une distorsion de la réalité, une fausse interprétation. Dans l’éternité, la chute de mon œuf serait omnilocalisée sur toute son existence par rapport au “non début” de la “Spirale d’EterniGo”.


Ainsi, la TMPT n’est absolument pas un avancement dans le temps, ni un déplacement sur le temps, mais serait un horizon, une limite où l’ultracourt des moitiés restantes du PÉMR ne permet plus à notre esprit de comprendre ce qui se passe au-delà de la TMPT dans l’éternité de la 6D.


Dans ce paradigme, ce serait précisément parce que les TMPT nous cachent l’éternité que l’illusion de la finitude nous apparaîtrait. Ainsi, l’avancement sur les moitiés restantes serait une illusion résultant de cet aveuglement des TMPT. Ce serait précisément parce que nos TMPT, tel un horizon, nous cachent ce qui est derrière cet horizon, nous empêchent de voir ce qui se trouve derrière l’horizon de la TMPT, que l’œuf semblerait avancer de façon continue sur les moitiés restantes du PÉMR. Si notre conscience du PÉMR et de la 6D était totale, il est fort à parier que le mouvement au travers des TMPT ne pourrait plus s’exercer dans une temporalité telle qu’on a l’habitude de voir. Il est impossible pour le moment d’imaginer ce que serait cette réalité en dehors des limites des TMPT, mais il est fort possible que le temps cesserait d’exister sous sa forme de causalité où une cause conduit toujours un effet et où l’effet ne pourrait jamais précéder la cause. Que serait la réalité si nous comprenions que tous les événements passés, présents et futurs se trouveraient tous omnilocalisés par rapport au même “jamais commencement” de l’éternité du vide situé au centre de la “Spirale d’EterniGo” ? Ce serait l’espace-temps lui-même qui cesserait d’exister. Difficile de savoir à quoi ressemble notre univers en dehors de l’espace-temps ponctué par nos “fenêtres de vie” et nos “tranches minimum de perception temporelle”. Voilà ma question.


La TMPT représenterait une sorte “d’Horizon Temporel”, une limite au-delà de laquelle l’éternité de l’infiniment court nous est dissimulée. 


De la même manière que l’horizon autour d’un bateau cache une partie du paysage, en faisant apparaître et disparaître des éléments au fur et à mesure que le navire avance, la TMPT agit comme un horizon temporel. Cela ne signifie pas que le paysage s’arrête à cette limite ; il existe tout autant au-delà de l’horizon qu’en deçà.


Cette métaphore s’applique aussi au temps : ce qui donne l’impression que le bateau avance, c’est que l’horizon révèle continuellement de nouvelles portions de la mer, tandis que celles qui étaient visibles disparaissent derrière lui. Il en est de même pour la TMPT : chaque fois que nous traversons une TMPT, elle révèle un nouvel instant du temps, tout en disparaissant aussitôt pour se transformer en souvenir.


Ainsi, à chaque instant, ce que nous percevons du temps apparaît et disparaît immédiatement à travers l’horizon de la TMPT, qui ne nous révèle qu’une fraction finie du “paysage” temporel. Ce n’est pas parce que l’éternité dans une seconde nous est invisible qu’elle n’existe pas ; tout comme le paysage hors de vue depuis le bateau, une éternité demeure en chaque seconde, cachée par l’horizon de la TMPT.


C’est par cet horizon que se distingue, dans notre esprit, ce qui est perceptible de ce qui ne l’est pas, créant l’illusion d’un “temps” qui avance, alimenté par les TMPT que nous enregistrons dans notre mémoire.


La question est donc posée : en dehors de cette perception, le mouvement dans le ”Parcours Éternel des Moitiés Restantes” (PÉMR) continue-t-il d’exister éternellement, ou bien le mouvement cesserait-il d’exister si nous avions une conscience totale de l’éternité contenue dans chaque seconde.


L’hypothèse où le “temps” émerge précisément parce que nos TMPT nous cachent l’éternité de toutes actions dans la 6D propose que ce serait la confrontation entre le visible et l’invisible au niveau de ”l’horizon TMPT” qui produirait une perception erronée du temps en transformant l’éternité en “temps” en tant qu’illusion.


Si tel est le cas comme proposé jusqu’ici et que le “temps” est une illusion de notre incapacité de percevoir l’éternité outre ”l’horizon TMPT”, alors la finitude du temps écoulé par les TMPT serait également une illusion.


Si le temps est une illusion non seulement révélée par le PÉMR et le “passé 6D”, cela rendra également le mouvement d’un mobile traversant les moitiés restantes du PÉMR tout aussi illusoire, ce qui remet en question la réalité de la position d’un mobile dans le PÉMR. Cela rappelle également que dans la ”Spirale d’EterniGo” la position du mobile est également un paradoxe de ”jamais commencement” tout comme le PÉMR.


Cela pourrait également remettre en question la réalité des trois dimensions (3D) que nous percevons et les réduire à de simples illusions, des représentations holographiques de la réalité.


L’Horizon Temporel, limité par la TMPT, cache à notre conscience l’éternité du PÉMR, nous empêchant d’accéder à cette dimension infinie du temps dans l’infiniment court. Si nous avions la capacité de percevoir cette éternité, cela pourrait bouleverser notre compréhension de la position de toutes choses dans l’endroitie. Peut-être que cela rendrait l’endroitie perceptible dans une forme d’omnilocation à travers le PÉMR ou que, à l’inverse, les trois dimensions cesseraient d’exister, remplacées par autre chose. Pour l’instant, il est difficile de répondre à cette question, car nous serions obligés de dépasser les limites des TMPT pour en obtenir une vision plus claire.


C’est pourquoi il est probable que la TMPT n’est pas une durée en soi, car dans l’éternité, la notion même de durée disparaît. Qu’il s’agisse d’une nanoseconde ou d’un milliard d’années, cela n’allonge pas la “Spirale d’EterniGo” ni en 5D, ni en 6D. Dans l’éternité 6D, tous les événements sont figés dans un même “non début” au centre de la spirale. La TMPT n’est qu’un horizon qui nous empêche de voir cette éternité, et cette dernière se retrouve autant dans le “non début” du “passé 6D” que dans le PÉMR d’une seconde. Une fois la TMPT franchie, l’écoulement du temps pourrait ne plus exister, car c’est l’Horizon Temporel de la TMPT qui génère l’illusion de cet écoulement.


Sans la TMPT, le mouvement pourrait tout simplement cesser d’exister. Dans ce cadre, le mouvement pourrait n’être qu’une illusion créée par l’obstruction du PÉMR par l’Horizon Temporel de la TMPT. Ainsi, le mouvement de l’œuf que nous observons et même le PÉMR pourraient ne pas être réels. Il reste donc à comprendre ce qu’est réellement le PÉMR en dehors de la TMPT.


Les hypothèses de la “fenêtre de vie“ et de la TMPT tentent de fournir une explication à l’apparition et à la fin des actions dans un univers sans cause première. D’après l’interprétation de ce chapitre, et du précédent, le temps est peut-être une illusion, et notre univers pourrait être un hologramme où la réalité en 4D nous est projetée. Les hypothèses avancées ici suggèrent que cette perception est influencée, d’une part, par nos “fenêtres de vie”, qui segmentent la “Spirale d’EterniGo” et donnent l’illusion d’un temps linéaire avec un passé, un présent et un futur. D’autre part, cette illusion est renforcée par l’épuisement de nos TMPT et notre incapacité à percevoir le PÉMR au-delà de l’Horizon Temporel imposé par nos TMPT.


Cependant, le ”temps du Totalplace” propose, au contraire, que le temps pourrait aussi être parfaitement factuel. Mais cette idée soulève à nouveau le même paradoxe du “jamais commencement”.


Dans ce cas, si le temps est factuel, alors la théorie des TMPT serait insuffisante pour expliquer l’atteinte d’une destination malgré le PÉMR. Si tel est le cas, l’univers ne serait pas un “univers bloc“ comme je l’ai proposé jusqu’ici, et le PÉMR devrait être expliqué par d’autres moyens.


Dans le chapitre suivant, j’ai imaginé une nouvelle expérience de pensée “l’expérience mural” qui tente de comprendre ce que serait le PÉMR si nous avions conscience de l’éternité dans le PÉMR et le ”jamais commencement” de la “Spirale 6D“

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